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juillet 06, 2025
Tu ressent parfois une douleur vive, soudaine et super bizarre dans la zone de l'anus, surtout la nuit ou sans prévention, alors que tout allait bien ?
Il se pourrait que tu sois face à ce qu'on appelle une proctalgie fugace .
C'est un nom un peu barbare, on te l'accorde, mais rien de grave ni de dangereux. Dans cet article, on va te parler de cette douleur un peu taboue, souvent méconnue, mais pourtant assez fréquente chez les femmes — surtout si tu souffres déjà de règles douloureuses, d'endométriose ou de troubles digestifs.
On va t'expliquer ça simplement, sans stress, et avec des pistes concrètes pour te soulager.
La proctalgie fugace, c’est une douleur anale brève mais intense, qui apparaît sans prévenir, comme une décharge ou un coup de poignard dans le rectum. Elle dure généralement quelques secondes à quelques minutes, puis disparaît toute seule, comme si de rien n’était.
Le mot “fugace” veut justement dire “qui ne dure pas longtemps”. Et le terme “proctalgie”, c’est un mot médical pour désigner une douleur dans la région du rectum ou de l’anus.
Ce n’est ni une maladie grave, ni un signe alarmant, mais c’est clairement déroutant (et parfois flippant quand on ne sait pas ce que c’est). Certaines femmes ressentent ces douleurs surtout pendant leurs règles, ou juste avant.
Voici comment reconnaître une crise de proctalgie fugace :
La douleur est très localisée dans la zone de l’anus ou du rectum.
Elle arrive soudainement, souvent sans déclencheur évident.
Elle peut survenir la nuit ou au repos, parfois même en pleine journée.
Elle dure entre 30 secondes et 10 minutes (la plupart du temps, moins de 2 minutes).
Elle s’accompagne parfois d’un besoin pressant d’aller aux toilettes, ou d’une sensation de gêne.
Et surtout, elle disparaît aussi vite qu’elle est arrivée, sans laisser de trace.
Alors, qu’est-ce qui cause cette drôle de douleur ?
Même si les médecins ne comprennent pas encore tout à 100 %, on pense que la proctalgie fugace est liée à des spasmes involontaires des muscles du plancher pelvien — en particulier le muscle qui entoure l’anus (appelé le muscle puborectal).
En quelque sorte, ces muscles se contractent d’un coup, sans qu’on leur demande, un peu comme une crampe. Et ça fait mal, forcément.
Ces spasmes peuvent être déclenchés ou amplifiés par plusieurs choses :
Le stress ou l’anxiété (eh oui, encore eux…)
Une mauvaise posture prolongée ou une sédentarité
Des troubles digestifs (constipation, colopathie…)
Des changements hormonaux, notamment pendant les règles
Une hypersensibilité nerveuse dans la zone anale
Chez certaines femmes, la proctalgie fugace est aussi observée dans des contextes comme l’endométriose, les douleurs pelviennes chroniques ou simplement des règles très douloureuses.
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des moyens simples pour calmer les crises et même les prévenir — on t’en parle un peu plus loin.
Honnêtement, le plus souvent, la proctalgie fugace passe un peu “sous les radars”. Pourquoi ? Parce que c’est une douleur qui disparaît toute seule et qui laisse rarement des traces visibles. Résultat : beaucoup de femmes n’en parlent pas, ou n’osent pas en parler… et pourtant, c’est important.
Quand tu décris ce que tu ressens à ton médecin (par exemple une douleur anale soudaine, très courte, qui revient de temps en temps), il ou elle peut déjà poser le diagnostic juste à partir de tes symptômes. Aucun examen compliqué n’est nécessaire dans la majorité des cas.
Mais si tu ressens d'autres choses en plus (comme du sang, une perte de poids, des douleurs persistantes, ou des troubles digestifs importants), ton médecin pourra proposer quelques examens complémentaires pour écarter d'autres causes : une coloscopie, une échographie pelvienne, voire une IRM, selon ton profil.
L’essentiel, c’est d’oser en parler, même si le sujet peut sembler un peu gênant. Tu n’imagines pas combien d'autres femmes vivent la même chose en silence.
Il n’y a pas de remède miracle (désolée 😅), mais il y a plein de petits gestes ou traitements qui peuvent soulager, surtout si les crises deviennent fréquentes ou très gênantes.
Les solutions que ton médecin peut proposer si besoin :
Des relaxants musculaires, pour détendre les muscles du plancher pelvien.
Des analgésiques légers, comme le paracétamol, pour calmer l'inconfort si la douleur dure un peu.
Dans certains cas plus rares, des traitements de fond sont envisagés : injection de Botox dans les muscles concernés, kiné spécialisée, voire thérapie comportementale.
Mais attention : ces traitements sont réservés aux cas où les crises deviennent chroniques ou vraiment handicapantes. Dans la majorité des cas, on peut déjà faire beaucoup avec des approches naturelles
Si tu préfères des solutions plus douces (ou si tu veux compléter un traitement médical), il y a pas mal de choses à essayer :
Un bain chaud : ça détend la zone en profondeur (et en prime, c’est agréable).
Appliquer une bouillotte sur le bas du ventre ou le bas du dos.
Respirer profondément pendant la crise, comme pendant une contraction (oui, un peu comme dans l’idée d’un souffle de yoga).
Des tisanes relaxantes : camomille, mélisse, valériane… parfois, une pause chaude et calmante fait la différence.
Une bonne hydratation, surtout si tu es sujette à la constipation, pour éviter que ça déclenche des spasmes.
Ces petits gestes peuvent sembler simples, mais combinés, ils peuvent vraiment apaiser ton corps et rassurer ton esprit.
Tu l’as peut-être déjà constaté : le stress et les tensions jouent un grand rôle dans les douleurs qu’on ressent dans notre ventre, notre bassin… et parfois jusqu’à l’anus.
Première technique pour commencer, la respiration abdominale ou diaphragmatique : inspire profondément en gonflant le ventre, expire lentement... et recommence. Ça détend le plancher pelvien presque sans que tu t’en rendes compte.
Ensuite le yoga doux ou des étirements ciblés du bassin. Certaines postures soulagent bien les tensions dans cette zone (comme la posture de l’enfant, le papillon ou le happy baby).
Tu as aussi la possibilité de tester la relaxation guidée : quelques minutes par jour peuvent aider à prévenir les spasmes.
Enfin, la kinésithérapie périnéale : si tu en as la possibilité, certaines kinés spécialisées peuvent t’aider à détendre la zone en profondeur, avec des exercices très ciblés.
Le but n’est pas de tout faire d’un coup, mais de tester ce qui fonctionne pour toi, à ton rythme.
Même si la proctalgie fugace peut sembler imprévisible, il existe quelques gestes simples que tu peux intégrer dans ta routine pour limiter les crises ou les rendre moins fréquentes.
Bouger régulièrement est essentiel. Même quelques étirements ou une courte marche, surtout si tu travailles assise toute la journée. L’idée, c’est de ne pas rester trop longtemps en position fixe.
Pour éviter la constipation,bois suffisamment, mange des fibres, écoute ton corps quand il a envie d’aller aux toilettes… Tout ça aide à diminuer la pression sur la zone rectale.
De même, quand tu sens que tu es tendue ou stressée, fais une pause. Respire profondément, relâche la mâchoire, le ventre, les épaules… Ton bassin suivra. C'est une bonne technique pour relâcher la pression.
Etant donné que les crises arrivent souvent la nuit, avoir un sommeil de meilleure qualité peut aussi réduire leur fréquence. Ainsi, prends soin de ton sommeil.
Et si tu remarques que les douleurs sont liées à tes règles, observe ton corps et anticipe. Une bouillotte, un peu de magnésium, ou une routine détente à J-2 peuvent vraiment aider.
Tu l’as peut-être déjà ressenti : quand on a mal, surtout dans une zone aussi intime, ça peut vite devenir anxiogène. Tu te poses mille questions, tu n’oses pas toujours en parler, et parfois tu te demandes si tu n’es pas en train d’inventer des choses…
Spoiler : tu ne les inventes pas.
Les douleurs du bas ventre, du périnée ou de l’anus, qu’elles soient liées aux règles ou non, sont encore trop taboues. Résultat : on se sent seule, incomprise, voire jugée.
Et pourtant, vivre avec ce genre de symptômes peut avoir un vrai impact psychologique :
Peur que la douleur revienne à tout moment
Gêne d’en parler à un partenaire, à un médecin, ou même à une amie
Fatigue mentale liée aux crises à répétition
Alors oui, prendre soin de ton mental est aussi important que soulager ton corps. Tu as le droit de poser des mots sur ce que tu ressens, d’en parler à un professionnel, de chercher du soutien… et surtout, de ne pas te sentir seule avec ça.
On ne va pas te mentir : la proctalgie fugace n’est pas (encore) en haut de la liste des grandes priorités médicales. C’est un sujet peu étudié, sans doute parce qu’il est difficile à diagnostiquer et encore entouré de pas mal de silence.
Malgré tout, certaines choses avancent quand même :
On comprend de mieux en mieux le rôle du plancher pelvien dans ces douleurs.
Des recherches s'intéressent à la connexion entre stress, système nerveux et douleurs pelviennes.
Et on commence à parler davantage de la douleur anale chez les femmes dans le cadre des troubles menstruels ou de l’endométriose — ce qui est déjà un gros pas en avant.
En attendant plus d’études, ce sont les témoignages comme le tien, les échanges entre femmes, et les approches plurielles (corps & mental) qui aident à avancer.
Tu vois, la proctalgie fugace, ce n’est pas dangereux, mais ce n’est pas non plus “rien”. C’est une vraie douleur, souvent passée sous silence, qui mérite qu’on en parle, qu’on l’explique, et surtout qu’on t’accompagne à mieux la vivre.
Le but n’est pas de tout contrôler, ni de culpabiliser quand une crise revient. Le but, c’est d’apprendre à écouter ton corps avec bienveillance, à identifier ce qui te fait du bien, et à t’entourer de ressources qui te soutiennent (pros de santé, proches, outils doux…).
Tu n’es pas seule, et ton ressenti est légitime. Tu mérites d’être entendue, comprise et soulagée avec douceur, patience et sans pression.
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